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				 سرنگونی 
				پوتین 
				9اکتبر2014 
				
				
				
				http://reseauinternational.net/renversement-poutine/ 
				
				
				Le renversement de Poutine 
				
								
				  
				 Le 
				29 septembre 2014 paraissait sur le site d’informations 
				«evrazia.org» un article d’Alexandre Douguine intitulé 
				«Géopolitique de la Novorossie: Sauver Poutine». Nous préférons 
				que notre travail porte sur des textes qui ne soient pas 
				consacrés à l’actualité, celle-ci est analysée de façon 
				pertinente et intéressante sur de nombreux blogs dont ceux que 
				vous pouvez visiter à partir des liens au bas de cette page. 
				Toutefois, nous considérons que les réflexions présentées 
				ci-dessous permettent de mettre en situation certains éléments 
				clefs du conservatisme russe, leur place ici étant dès lors 
				pleinement justifiée. Voici donc un extrait de l’article 
				précité. 
				
				
				—————————————– 
				
				
				  
				
				
				Si Poutine avait envoyé l’armée en Novorossie, sa victoire eut 
				été irréversible. Brzezinski a admis plus d’une fois que si les 
				russes optaient pour un scénario armé intégral en Ukraine, ni 
				les États-Unis, ni l’Otan ne pourraient résister. Mais 
				logiquement, une telle mesure devait être suivie par une 
				rotation des élites, une modification essentielle de la 
				politique économique et le renforcement du principe patriotique 
				en Russie même. De plus, après un tel déploiement, il ne 
				pourrait plus exister d’alternative à l’orientation de Moscou 
				concernant la construction d’un monde multipolaire. C’est-à-dire 
				que le poids de la question est tel qu’il ne porte pas tant sur 
				contrôle de l’Ukraine que, si vous voulez, sur la lutte pour 
				l’avenir de l’humanité entière. 
				
				
				Constatant l’hésitation du leader russe, les partisans de la 
				Russie et d’un monde multipolaire, on commencé à agir avec plus 
				de circonspection; sur eux aussi, les États-Unis exercent des 
				pressions. Plusieurs mouvements de rotation des dirigeants de la 
				République Populaire de Donetsk et 
				de la République Populaire de Lougansk ont abouti à l’écartement 
				du noyau révolutionnaire de Novorossie et à leur remplacement 
				par des gens dociles et vendus aux fonctionnaires, prêts à 
				négocier avec tout le monde, tant Moscou que Kiev ou 
				les oligarques locaux. La révolution russe en Novorossie sera 
				durement réprimée par les forces de la réaction. 
				
				
				En Russie s’amplifie la campagne contre Strelkov et les autres 
				patriotes propoutiniens. Certains règlent les comptes sur le 
				plan idéologique, d’autres s’activent dans les relations 
				publiques, et d’autres exécutent des missions, d’autres enfin 
				profitent de la situation pour faire de la concurrence en 
				politique et en affaires. 
				
				
				Le but de toutes ces manipulations consiste 
				à monter les patriotes contre Poutine lui-même ; Washington et 
				ses instruments structurels (CIA, Council on foreign Relations, 
				etc.) s’efforcent de présenter le Président de la Russie comme 
				étant à la source des persécutions. Et quand on regarde tout ce 
				tableau dans son ensemble, on ne voit qu’une chose : Poutine 
				essayant de préserver la souveraineté de la Russie, répondant 
				avec fermeté aux défis lancés à la souveraineté, avec les 
				patriotes qui le soutiennent activement, et que l’on présente 
				comme des «nationalistes», des «fascistes», 
				des «impérialistes», opposés au «progrès et aux minorités 
				sexuelles». Pour les lecteurs occidentaux, travaillés par les 
				médias ultralibéraux, l’interdiction de la gay-pride, c’est un 
				crime pire que ceux d’Auschwitz. Dans les conditions 
				postmodernes, toutes les proportions sont transgressées. Les 
				choses insignifiantes sont gonflées jusqu’à atteindre le ciel, 
				la véritable tragédie et les crimes sont passés sous silences et 
				disparaissent des écrans ; ils cessent donc d’exister. 
				
				
				Bref, la CIA et le CfR et tous les réseaux américains 
				s’efforcent d’atteindre ceci : 
								 
				
				1.   
								 
				
				Le «vidage», le largage de la Novorossie, renforçant la 
				consolidation mise en œuvre par l’Occident, 
				«qui a su arrêter l’impérialismepoutinien» 
				et qui remettra en question l’union retrouvée avec la Crimée, 
								 
				
				2.   
								 
				
				La trahison par Moscou du Donbass et de ses dirigeants 
				révolutionnaires détournant vers la Russie la colère et la 
				déception, a provoqué un flot de millions de réfugiés, et 
				représente une agression envers la conscience de la moitié 
				prorusse des habitants de ce qui fut l’Ukraine. 
								 
				
				3.   
								 
				
				La chasse aux patriotes en Russie même les pousse dans le camp 
				de l’opposition pour laquelle ils sont tout aussi indispensables 
				que l’air que l’on respire, car seule une majorité russe 
				pourrait élever l’opposition libérale jusqu’à la taille 
				nécessaire pour rendre dangereux le mouvement de protestations. 
				
				
				C’est pourquoi, le «vidage», le largage de la Novorossie, c’est 
				la condition nécessaire et indispensable au renversement de 
				Poutine et à l’organisation d’un maïdan russe. Il s’agit bel et 
				bien du principal plan de Washington. 
				
				
				Notre stratégie 
				
				
				La déception à l’égard de Poutine commence à se faire connaître. 
				Plus personne ne se hasarde à répéter les idioties à propos d’un 
				«plan rusé», ou encore «il sait ce qu’il fait». Il en va de tout 
				autre chose : du succès de la « sixième colonne », de l’approche 
				du renversement de Poutine et de la création des conditions 
				favorable à l’opération. Sur l’internet, j’ai aperçu cet outil 
				de démotivation : la photo d’une réunion patriotique, où une 
				vieille femme mal habillée tenait un panneau sur lequel était 
				écrit maladroitement : «On a trompé les Russes», et en dessous, 
				«Merci, capitaine Évidence». Voilà une constatation peu 
				réjouissante. Mais, malheureusement, c’est la nouvelle croyance. 
				On nous trompé, on nous trompe et on s’apprête à le faire encore 
				et toujours. 
				
				
				Le renversement de Poutine, préparé par les États-Unis et en 
				Russie par les traîtres nationaux, voilà encore une tromperie 
				envers les Russes. Et nous nous apprêtons tous à y prendre part. 
				Car enfin, soutenir Poutine dans ses hésitations, …ce n’est pas 
				la meilleure voie, …c’est aussi contradictoire, …c’est 
				également, si on veut, une forme de tromperie. Ceux qui ont 
				poussé Poutine dans cette situation avaient précisément réfléchi 
				à ce résultat : le soutenir entièrement, dans toutes démarches, 
				et, surtout, dans son inertie, serait, dans un certain sens, 
				irresponsable. 
				
				
				Le peuple soutenait le tsar en 1917. Il a agit correctement. 
				Mais à quoi cela pouvait-il mener si le tsar n’accomplissait pas 
				les pas nécessaires et sûrs pour le salut de la Patrie ? 
				Évidemment, ce qui se passait, il le voyait plus clairement que 
				le peuple, notre tsar, notre dernier tsar, et il eut la 
				possibilité d’y réfléchir plus calmement encore à Ekaterinbourg, 
				la veille de son exécution, il comprenait alors mieux que 
				personne. En fait, dans la situation actuelle, il ne faut pas 
				exclure la possibilité d’une révolte de palais, et de 
				l’assassinat de Poutine : la «sixième colonne» est très proche 
				de lui, et sa véritable garde, ses partisans dans le peuple, 
				sont très loin ; on les a éloignés, exilés et diffamés à ses 
				yeux. Rien de personnel : c’est juste l’histoire russe. 
				Souvent un même motif s’y répète. 
				
				
				Mais nous, partisans convaincus de Poutine, que pouvons-nous 
				faire dans une telle situation ? Je pense que nous devons 
				prendre le risque et miser sur Poutine, contre tous ses ennemis, 
				lointains ou proches. Il ne nous donnera aucun ordre, aucun 
				signe, occupé qu’il sera à autre chose, ou encore induit en 
				erreur, hypnotisé par la «sixième colonne», présentant les 
				choses sous un jour tout différent. 
				
				
				Il faut constituer une nouvelle force patriotique propoutine, 
				pour la Novorossie, pour la Russie, pour la Grande Union 
				Eurasienne. Pas parce qu’on en aurait reçu l’ordre, mais suite à 
				l’appel du cœur. Non en l’attente de remerciements et 
				d’honneurs, mais pour attaquer directement l’ennemi, le mal, la 
				mort et ses réseaux. Pour Poutine ! 
				
				
				Dieu est avec nous, (nous qui sommes de Russie) entendez 
				peuples, et soumettez-vous, car Dieu est avec nous. 
				
				
				Alexandre Douguine 
				
				
				
				
				http://russieconservatisme.org/le-renversement-de-poutine/ 
				  
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