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				جهانی کردن نیروهای ویژه (مزدوری) 
				
				
				  
				
				
				
				http://www.voltairenet.org/article183751.html 
				
				  
				
				
				La globalisation des Forces spéciales
				
				
				par Manlio 
				Dinucci 
				
				
				Les Forces spéciales ont été conçues pour utiliser des moyens 
				militaires pour conduire des opérations de guerre non 
				conventionnelle, principalement provoquer des émeutes ou 
				assassiner des opposants politiques. Washington les utilise déjà 
				secrètement dans 78 pays, tout en niant jusqu’à l’existence de 
				leurs missions bien que leur budget excède les 10 milliards de 
				dollars annuel. La globalisation de ces forces devrait lui 
				permettre d’étendre sa dictature invisible. 
				
				
				
				RÉSEAU VOLTAIRE | 
				ROME (ITALIE) | 
				13 MAI 2014 
				
				
				  
				
				  
				
				
				Un accident, parfois, permet de découvrir une « guerre 
				secrète ». C’est ce qui est advenu au Yémen, où à Sana un membre 
				des Forces spéciales états-uniennes et un agent de la CIA ont 
				tiré sur deux hommes et les ont tués. Selon la version 
				officielle, il s’agissait de deux terroristes d’Al-Qaïda qui 
				voulaient les enlever. Le fait, rien moins que clair, a suscité 
				une vague de protestations contre le gouvernement, déjà sous 
				accusation parce qu’il permet aux drones de la CIA d’opérer au 
				Yémen en partant d’une base saoudienne. 
				
				
				Le Pentagone —confirme le New 
				York Times— a intensifié les actions de ses forces spéciales 
				au Yémen. Pays de grande importance par sa position 
				géostratégique sur le détroit de Bab El-Mandeb entre l’océan 
				Indien et la mer Rouge, traversé par les principales routes 
				pétrolières et commerciales reliant l’Asie et l’Europe. En face 
				du Yémen, à 30 km à peine sur la rive africaine, se trouve 
				Djibouti où est stationnée la Task force conjointe pour la Corne 
				de l’Afrique, formée d’environ 4 000 hommes des Forces spéciales 
				étasuniennes. Avec des hélicoptères et des avions spéciaux, 
				elles effectuent des incursions nocturnes, en particulier dans 
				la Somalie voisine et au Yémen, flanquées de contractants type 
				tireurs d’élite et experts en techniques d’assassinat. Des 
				forces spéciales, mises à disposition du Commandement pour 
				l’Afrique (AfriCom), opèrent au Nigeria et dans de nombreux 
				autres pays du continent. Elles font partie du Commandement des 
				opérations conjointes (UsSoCom) qui, après avoir été utilisé par 
				le républicain Bush surtout en Afghanistan et en Irak, a 
				maintenant, avec le démocrate Obama, pris une nouvelle 
				importance. 
				
				  
				
				
				Dans ce livre culte, l’amiral McRaven décrit les plus folles 
				opérations commandos de l’histoire, jusqu’au faux assassinat 
				d’Oussama Ben Laden au Pakistan. 
				
				
				L’administration Obama —écrit le Washington 
				Post— « préfère l’action couverte plutôt que l’utilisation 
				de la force conventionnelle ». Le commandant de l’UsSoCom, 
				l’amiral William McRaven, a déclaré il y a un mois à une 
				commission sénatoriale que les forces étasuniennes pour les 
				opérations spéciales opèrent dans 78 pays dans le monde entier. 
				Soit par des actions directes, soit par l’entraînement d’unités 
				locales. 
				
				
				L’amiral n’a pas spécifié dans quels pays, communiquant 
				seulement qu’en Afghanistan a été établi un nouveau commandement 
				des forces spéciales, comprenant aussi celles de l’Otan. Donc la 
				guerre de Washington en Afghanistan ne cesse pas, mais devient 
				« couverte ». 
				
				
				D’autres sources officielles confirment que des forces spéciales 
				ont été déployées en Jordanie et en Turquie, pour entraîner et 
				conduire des groupes armés pour la « guerre secrète » en Syrie 
				(comme il avait déjà été fait en Libye). 
				
				
				Les forces spéciales sont de plus en plus employées en Europe 
				orientale. En particulier pour entraîner les néo-nazis utilisés 
				lors du putsch de Kiev, comme le confirme une documentation 
				photographique qui montre des néo-nazis ukrainiens de Uno-Unso 
				entraînés dès 2006 en Estonie [1]. 
				
				
				Mais l’UsSoCom regarde au-delà : dans sa « Vision 2020 », il 
				prévoit « la construction d’un réseau global de forces pour les 
				opérations spéciales », comprenant celles de pays alliés, parmi 
				lesquels l’Italie, placé sous commandement étasunien. De cette 
				manière, la décision de faire la guerre deviendra le domaine 
				encore plus exclusif des coupoles du pouvoir et les parlements 
				perdront le peu de pouvoirs décisionnels qui leur restent 
				encore. Et la guerre disparaîtra de plus en plus aux yeux de 
				l’opinion publique, déjà largement habituée à croire que 
				n’existe que ce qu’on voit, ou, mieux, ce que nous font voir les 
				grands médias en distordant et falsifiant la réalité. 
				
				
				Comme la campagne menée par la Maison-Blanche pour la libération 
				des jeunes filles nigérianes enlevées, alors qu’au Yémen 
				contrôlé par les forces spéciales étasuniennes des milliers de 
				fillettes et jeunes filles provenant d’Afrique sont réduites 
				chaque année à l’état d’esclaves du sexe pour les riches 
				Yéménites et Saoudiens alliés de Washington. 
				
				
				
				
				
				Manlio Dinucci 
				
				
				Traduction  
				
				Marie-Ange Patrizio 
				
				
				Source  
				
				Il Manifesto (Italie) 
				
				
				
				
				  
				  
				  
				  
				  
				  
				  
				  
				
				
				Documents joints
				
				
				
				
				http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/ADA323509.pdf 
				
				  
				  
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