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				پوتین پاشنۀ آشیل (اسطورۀ یونانی، نقطه ضعف) غرب را خرد کرد، از 
				یوری سلیوانو (درگیری پوتین با اولیگارک های روسیه و دستگیری یکی 
				از آنها بنام ولادیمیر ایوتوشنکو و داغ کردن غرب و آمریکا، م ش)27 
				سپتامبر 2014 
				
				
				
				http://reseauinternational.net/poutine-tate-talon-dachille-loccident-youri-selivanov/ 
				
				
				Poutine a tâté le talon d’Achille de l’Occident, par Youri 
				Selivanov 
				
				
 
 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
 
 
 
				
				  
				
				
				Comment interpréter l’arrestation de Vladimir Yevtushenkov 
				
				
				En Juin, la « Nouvelle 
				Russie » a publié un article, La Grande révolution 
				anti-oligarchique , où les relations de Vladimir 
				Poutine et 
				du capital oligarchique en Russie sont qualifiées d’antagonistes 
				et devant être tranchées. L’article prévoit que la confrontation 
				entre les oligarques et le Kremlin continuera, « Poutine sera 
				amené tôt ou tard à prendre des mesures nouvelles et très 
				difficiles visant à un contrôle plus étroit (jusqu’à 
				l’éradication totale) de tout l’édifice de la communauté 
				oligarchique tout simplement parce que sans cela il pourra 
				mettre une croix sur tous ses plans de renaissance de la Russie 
				« . 
				
				
				Il ne s’est pas passé trois mois avant que les «mesures 
				nouvelles et très difficiles » de Poutine en relation avec l’oligarchie locale 
				ne commencent à prendre une tournure très concrète. Les 
				commentateurs qui réduisent l’arrestation du milliardaire 
				Vladimir Evtushenkov à ses machinations avec « Bashneft » sont 
				enclins à prendre leurs désirs pour des réalités. À savoir, 
				faire un cas particulier de ce sujet et, à Dieu ne plaise, ne 
				pas le laisser s’emparer des esprits et apparaître comme une 
				illustration de certaines tendances globales. 
				
				
				Cependant, Vladimir Poutine, semble-t-il, a tiré précisément des 
				conclusions globales concernant l’oligarchie nominalement russe, 
				à partir du drame vécu par l’Ukraine. Les grands magnats locaux, 
				confortablement tapis dans les ruines de l’économie de 
				l’ex-URSS et ayant prospéré dans l’art de tirer bénéfice de ces 
				ruines, ont fait de leur pays un esclave économique de 
				l’Occident. Et quand ce dernier a jugé nécessaire de mettre un 
				terme au destin géopolitique de l’Ukraine, les oligarques comme 
				un seul homme ont trahi leur peuple, et leur indépendance 
				nationale. 
				
				
				Certes, cette leçon a été pour Poutine un élément crucial de 
				l’expérience ukrainienne. Et cela ajouté à la compréhension 
				claire de ce que les oligarques pseudo-russes ne valent pas 
				mieux que les pseudo-ukrainiens, et, que si nécessaire, ils 
				livreront leur patrie sans gamberger, a incité le Kremlin à une 
				action préventive musclée pour nettoyer la clairière 
				oligarchique. 
				
				
				Il n’est pas exclu que les mêmes considérations des instances 
				supérieures du Kremlin explique le fait que Moscou officielle 
				n’a jamais dévoilé son attitude négative face aux nombreuses 
				initiatives des jeunes leaders de la Nouvelle-Russie, qui ont 
				beaucoup oeuvré pour convertir le soulèvement de la population locale 
				dans une révolution anti-oligarchique à grande échelle. Cette 
				position est tout à fait logique – car où commencer une guerre 
				tous azimuts contre les oligarques, si ce n’est en Ukraine, où 
				leur pouvoir absolu a conduit à une catastrophe nationale. 
				
				
				Bien sûr, leurs homologues de l’autre côté de la frontière ne 
				sont pas aussi fous et ils comprennent bien qui est le patron. 
				Mais à la lumière des différences fondamentales actuelles entre 
				la Russie et l’Occident, tout cela est sans importance. Parce 
				que l’oligarchie d’ici, tout aussi bien que l’Ukrainienne, est 
				essentiellement compradore, attachée à l’intégration de la 
				Russie dans le système économique occidental en tant que 
				fournisseur de matières premières aux conditions les plus 
				désavantageuses pour le pays, en fait des conditions 
				d’esclavage. Sans oublier le fait que, dans certains cas, les 
				deux oligarchies sont étroitement enchevêtrées au point qu’il 
				est difficile de les distinguer. 
				
				
				Quelques favorables que soient, au moins en public, les 
				représentants de ce type d’intérêts économiques envers Poutine 
				personnellement, quelle que soit leur crainte de lui également, 
				la logique objective les pousse inévitablement à résister à 
				l’autorité. Et ce d’autant plus que le pouvoir orientera la 
				barre du navire de l’Etat sur un cours anti-occidental. 
				
				
				Par ailleurs, en septembre, l’oligarchie de Moscou avait prévu 
				la première action publique organisée contre la politique de 
				Poutine sous la forme d’une « rencontre des dirigeants 
				d’entreprises russes » annoncée par Anatoli Tchoubaïs. Et, très 
				probablement, l’arrestation de l’un de ces dirigeants visait 
				précisément à faire tomber ces plans. 
				
				
				Et tout aussi curieux. A peine les autorités russes avaient mis 
				son bracelet électronique à Evtushenkov, qu’est parvenue 
				d’Amérique une déclaration plutôt inhabituelle, surtout compte 
				tenu de l’hystérie anti-russe de ces derniers temps. Le 
				Secrétaire d’État adjoint, coordonnateur des sanctions américaines 
				contre la Russie Daniel Fried a exprimé l’avis que l’Occident 
				pourrait atténuer ou lever sessanctions contre 
				Moscou sans exiger le retour de la Crimée à l’Ukraine. Compte 
				tenu de la dominante actuelle de la politique américaine, qui 
				exige au contraire une pression maximum sur la Russie et la 
				restitution de la péninsule de Crimée, cette déclaration est 
				proprement inouïe. Bien que Fried ait expliqué cela par les 
				progrès obtenus dans les pourparlers de paix à Minsk et d’autres 
				détails, la coïncidence de la proposition de Moscou avec 
				l’arrestation de l’un des oligarques russes les plus importants 
				semble capitale. 
				
				
				Il est à noter que même les succès militaires spectaculaires de Novorossia n’ont 
				pas contraint les Etats-Unis à abandonner leur politique très 
				dure envers la Russie. Mais il a suffi que Poutine en réponse à 
				des sanctions occidentales « tâte la mamelle » de l’un des 
				compradores de Moscou, pour que Washington commence 
				immédiatement à parler de la possibilité de reconnaître sans 
				problème la Crimée russe. Il semble que l’histoire de 
				Yevtushenkov et qui se passe derrière (et cela  ne se 
				résume pas à une machination banale avec »Bashneft »), a effrayé 
				bien plus les Occidentaux que 
				la menace même de perdre toute l’Ukraine. 
				
				
				Poutine donne à comprendre très clairement que dans ses mains 
				pour continuer ce débat avec l’Occident il y a des arguments 
				beaucoup plus puissants que l’interdiction de la fourniture des 
				« cuisses de Bush » [poulet importé des USA] 
				ou des choux de Bruxelles. À savoir – le démantèlement complet 
				de l’oligarchie compradore comme première étape de la révolution 
				anti-oligarchique (lire – anti-occidentale) qui mûrit depuis 
				longtemps à travers le monde, dont la nécessité d’une 
				réorganisation drastique selon des principes plus humains et 
				plus justes est exprimée par le pape lui-même. Et Vladimir 
				Poutine, qui a rencontré le pape juste après sa déclaration 
				révolutionnaire, est actuellement le seul chef de file mondial 
				capable non seulement de prendre la tête d’une telle campagne 
				mondiale pour la justice, 
				mais aussi de l’amener à sa conclusion logique. 
				
				
				Par conséquent, même la moindre menace de la part de Poutine 
				d’emprunter cette voie, et c’est ainsi qu’il faut comprendre 
				l’essence profonde des derniers événements, est capable de 
				provoquer chez ses homologue de l’Ouest  un état proche d’une 
				prostration complète. Après tout, à l’Ouest ils sont bien 
				conscients du fait que le système de pouvoir de l’oligarchie 
				financière, malgré sa toute-puissance apparente, n’est plus 
				maintenant que comme un château de cartes, prêt à s’effondrer à 
				la moindre poussée. Et il semble que le Kremlin ait vraiment 
				senti où est le talon d’Achille, où il doit porter ses coups. 
				
				
				D’autant plus que cela correspond entièrement aux intérêts 
				fondamentaux de l’Etat et de la société russe. Qui ne consiste 
				en aucun cas à assister à la poursuite du pillage de leur propre 
				pays par les sangsues occidentales et leurs caniches locaux. 
				
				
				
				
				http://centerkor-ua.org/mneniya/biznes/item/3382-putin-nashchupal-akhillesovu-pyatu-zapada.html 
				
				
				
				
				http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/09/27/poutine-a-tate-le-talon-dachille-de-loccident-par-youri-selivanov/ 
				
				
				  
				  
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