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				بیماری واگیر ابولا  
				
				
				L’épidémie d’Ebola 
				
				
				  
				
				
				
				http://www.voltairenet.org/article185700.html  
				25/10/2014 
				
				
				     
				Le virus Ebola a été découvert en 1976, au Nord du Zaïre, à 
				proximité d’un fleuve qui lui a donné son nom. L’épidémie avait 
				alors tué 280 personnes avant de disparaître. 
				
				
				Il semble que certaines chauves-souris soient porteurs sains de 
				cette maladie et qu’elles puissent contaminer à la fois certains 
				singes et des hommes. La transmission peut également se faire 
				d’homme à homme via le sang, le lait maternel, les selles et le 
				vomi, éventuellement par la salive d’un malade à un stade 
				avancé. Il ne semble pas que cette maladie puisse se transmettre 
				de manière aérienne. 
				
				
				Le taux de létalité de cette maladie est de l’ordre de 20 %, 
				cependant, il grimpe à 90 % lorsque le patient ne peut être 
				réhydraté et transfusé correctement, ce qui est généralement le 
				cas en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. D’où le rôle joué 
				par de grandes ONG comme Médecins sans frontières ou par des 
				États comme Cuba. 
				
				
				Au cours des années 80, le régime d’apartheid d’Afrique du Sud 
				commanda des recherches au docteur Wouter Basson sur une série 
				d’agents pathogènes que l’on aurait pu modifier de sorte qu’ils 
				ne tuent que les sujets à peau noire (Project Coast). Ces 
				recherches ont inclu le virus Ebola. 
				
				
				En 1988, le ministre de la santé du Zimbabwe, le Dr. Timothy 
				Stamps, accusa l’Afrique du Sud d’avoir testé l’Ebola et le 
				Marburg le long du Zambèze, dans le cadre de sa guerre 
				biologique. 
				
				
				En 1992, Shōkō Asahara, leader de la secte Aum Shinrikyō, se 
				rendit au Zaïre pour y collecter des échantillons du virus 
				Ebola. 
				
				
				Les cultures d’Ebola du docteur Basson auraient été détruites 
				par lui, en 1994, mais sans vérification. 
				
				
				Le test conseillé par l’Organisation mondiale de la Santé pour 
				déterminer si un patient est atteint par le virus Ebola ne 
				mesure pas si son sang contient le virus, mais uniquement si ses 
				perturbations correspondent à celles provoquées par le virus. Il 
				est donc fréquent que des patients soient détectés comme malades 
				de l’Ebola alors qu’ils ne sont pas atteints par cette maladie. A 
				contrario, tous les malades de l’Ebola sont positifs au 
				test. 
				
				
				Depuis 1976, une trentaine d’épidémie d’Ebola ont été signalées 
				en Afrique. Jusqu’à cette année, aucune n’avait atteint la 
				virulence de celle de 1976 (280 victimes). Cependant, l’actuelle 
				épidémie en Afrique de l’Ouest a tué en dix mois près de 5 000 
				personnes, ce qui reste négligeable comparé à d’autres maladies, 
				mais est susceptible de donner lieu à une pandémie. 
				
				
				En septembre 2014, les États-Unis décident de fournir une aide 
				massive à l’Afrique de l’Ouest contre la maladie [1] 
				
				
				Le 14 octobre 2014, à l’issue d’une vidéo-conférence, Barack 
				Obama, François Hollande, Angela Merkel, Matteo Renzi et David 
				Cameron qualifient le virus Ebola de « plus grave urgence 
				sanitaire de ces dernières années ». 
				
				
				À ce jour, les États-Unis ont ouvert un site internet « Combattre 
				l’Ebola, le grand défi ». 
				Sous prétexte de déployer du matériel sanitaire, ils ont 
				transféré plus de 4 000 soldats de l’AfriCom en Afrique de 
				l’Ouest, ce qui sert sans aucun doute leurs intérêts 
				politico-économiques mais n’a que peu d’effet contre la maladie. 
				Pendant ce temps, Cuba a envoyé plus de 500 personnels 
				soignants. Il s’agit, de très loin, du plus grand effort 
				étatique en soutien aux populations touchées. 
				  
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