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				غرب بزیر گرفته شده : واشنگتن "محور شرارت" 
				
				
				L’Occident détrôné : Washington est “L’axe du mal”
				
				
				Par Dr. 
				Paul Craig Roberts 
				
				
				Mondialisation.ca, 23 septembre 2013 
				
				
				
				“Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents 
				dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: 
				égoïsme, massacres, impudeur et corruption.”  
				Yan Fu 
				
				Il n’a fallu que 300 ans au reste du monde pour saisir tout le 
				mal qui se cache derrière la «civilisation occidentale», ou 
				peut-être l’émergence de nouvelles puissances dignes de 
				confiance pour voir l’évidence. Quiconque doute de la 
				responsabilité de l’Amérique dans le chaos actuel devrait lire The 
				Untold History of the United States par Oliver Stone et 
				Peter Kuznick. 
				
				Le «nouveau siècle américain» proclamé par les néo-conservateurs 
				a pris fin brutalement le 6 Septembre à la réunion du G20 en 
				Russie. Les dirigeants de la plupart des peuples du monde ont 
				dit à Obama qu’ils ne le croyaient pas et que ce serait une 
				violation du droit international si le gouvernement américain 
				attaquait la Syrie sans l’autorisation de l’ONU. 
				
				
				 
				 
				Poutine a dit aux dirigeants du monde réunis que l’attaque 
				aux armes chimiques était «une provocation de la part des 
				insurgés armés dans l’espoir d’une aide de l’extérieur, par les 
				pays qui les ont soutenus dès le premier jour.” En d’autres 
				termes, Israël, l’Arabie Saoudite, et Washington, l’axe du mal. 
				
				La Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Indonésie et 
				l’Argentine ont rejoint Poutine en affirmant qu’un dirigeant qui 
				commet une agression militaire sans l’approbation du Conseil de 
				sécurité de l’ONU se met “en dehors de la loi.” 
				
				
				En d����autres termes, si vous défiez le monde, Obama, vous êtes un 
				criminel de guerre. 
				
				Le monde entier attend de voir si le lobby pro-israélien peut 
				pousser Obama dans le rôle du criminel de guerre. Beaucoup 
				parient qu’Israël l’emportera sur le faible président américain, 
				un individu dénué de tout principe. Il y a quelques dizaines 
				d’années avant que les américains ne deviennent un troupeau de 
				moutons, l’un des derniers résistants américains, l’amiral Tom 
				Moorer, chef des opérations navales et de l’Etat-Major des 
				Armées, a déclaré publiquement « qu’aucun président américain ne 
				peut résister à Israël ». Le plus haut gradé de l’Amérique ne 
				pouvait pas obtenir une enquête honnête sur l’attaque 
				israélienne contre l’USS Liberty. 
				
				Nous attendrons encore longtemps avant de voir un président 
				américain résister à Israël. Ou le congrès. Ou un média. 
				
				Le régime Obama a tenté de contrer sa défaite fracassante au 
				sommet du G20 en forçant ses Etats fantoches à signer une 
				déclaration commune condamnant la Syrie. Toutefois, les États 
				fantoches ont nuancé leur position en déclarant qu’ils 
				s’opposaient à une action militaire et attendaient le rapport de 
				l’ONU. 
				
				La plupart des supporters achetés-et-payés d’Obama sont 
				impuissants, sans envergure. Par exemple Obama compte le 
				Royaume-Uni comme un des pays le soutenant, en raison de l’appui 
				personnel du discrédité Premier ministre britannique, David 
				Cameron, malgré le fait que celui-ci ait été désavoué par le 
				Parlement britannique lors d’un vote qui interdit la 
				participation britannique à un autre des crimes de guerre de 
				Washington. Ainsi, bien que Cameron ne puisse pas amener le 
				peuple et le gouvernement britannique avec lui, Obama compte le 
				Royaume-Uni parmi ses partisans. De toute évidence, il s’agit 
				d’un comptage désespéré du nombre de “pays qui le soutiennent”. 
				
				Le gouvernement fantoche turc, qui a tiré sur ses citoyens qui 
				manifestaient pacifiquement dans les rues, sans protestation 
				d’Obama ou du lobby pro-israélien, soutient “la responsabilité 
				de la Syrie”, mais pas la sienne, bien sûr, ni celle de 
				Washington. 
				
				Les États fantoches du Canada et de l’Australie, des pays 
				impuissants, n’ayant pas une once d’influence dans le monde, se 
				sont précipités pour offrir leurs services à leur maître 
				Washington. Le souci majeur des gouvernements Canadien et 
				Australien est d’avoir une récompense de Washington. 
				
				Le décompte d’Obama inclut également le soutien du Japon et de 
				la République de Corée, deux autres pays dépourvus de toute 
				influence diplomatique et sans aucun pouvoir. Le Japon, 
				impuissant, est sur le point d’être détruit par la catastrophe 
				nucléaire de Fukushima, pour laquelle il n’a pas de solution. 
				Comme les fuites radioactives se propagent dans l’aquifère sur 
				lequel Tokyo et ses environs comptent, le Japon est confronté à 
				la possibilité d’avoir à déménager 40 millions de personnes. 
				
				L’Arabie saoudite, impliquée dans le transfert aux rebelles 
				d’Al-Nusra des armes chimiques utilisées dans l’attaque, 
				soutient Washington, sachant que par ailleurs sa tyrannie est 
				grillée. Même les néo-conservateurs menés par l’hystérique 
				conseillère à la sécurité nationale d’Obama, Susan Rice, veulent 
				renverser les Saoudiens. 
				
				Obama prétend également avoir le soutien de la France et de 
				l’Allemagne. Toutefois, tant Hollande que Merkel ont indiqué 
				clairement qu’une solution diplomatique, et non la guerre, était 
				leur premier choix et que le résultat repose sur l’ONU. 
				
				En ce qui concerne le soutien de l’Italie et de l’Espagne, ils 
				espèrent être récompensés avec la Réserve Fédérale qui 
				imprimerait  assez d’argent pour renflouer leurs économies 
				endettées afin que les deux gouvernements ne soient pas 
				renversés par la rue pour leur acceptation du pillage de leur 
				pays par les banksters internationaux. Comme tant d’autres 
				gouvernements occidentaux, ceux de l’Italie et de l’Espagne, et, 
				bien sûr, de la Grèce, soutiennent les banksters internationaux, 
				et non leurs propres citoyens. 
				
				Le président de la Commission européenne a déclaré que l’Union 
				européenne, en tant que pouvoir central au-dessus de la 
				Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie, et l’Espagne, 
				ne soutient pas de solution militaire à la crise syrienne. 
				“L’Union européenne est certaine que les efforts devraient viser 
				à un règlement politique”, a déclaré José Manuel Barroso aux 
				journalistes lors de la réunion du G20. L’UE 
				a le pouvoir de délivrer des mandats d’arrêt contre les chefs de 
				gouvernements de l’UE qui participent à des crimes de guerre. 
				
				Ce que cela révèle, c’est que le soutien derrière le menteur 
				Obama est faible et limité. La 
				capacité des pays occidentaux à dominer la politique 
				internationale a pris fin lors de la réunion du G20. 
				L’autorité morale de l’Occident a complètement disparu, brisée 
				et érodée par les innombrables mensonges et des actes éhontés 
				d’agression basés uniquement sur des mensonges et des intérêts 
				personnels. Il ne reste rien de «l’autorité morale» de 
				l’Occident qui n’a jamais été autre chose qu’une couverture pour 
				l’intérêt personnel, l’assassinat, et le génocide. 
				
				L’Occident a été détruit par ses propres gouvernements, qui ont 
				raconté trop de mensonges égoïstes, et par ses sociétés 
				capitalistes, qui ont délocalisé les emplois et la technologie 
				de l’Occident vers la Chine, l’Inde, l’Indonésie et le Brésil, 
				privant les gouvernements occidentaux de recettes fiscales et de 
				soutien à leurs citoyens. 
				
				Il est difficile de savoir si les citoyens de l’Ouest détestent 
				moins leurs gouvernements corrompus que les musulmans, dont la 
				vie et les pays ont été dévastés par l’agression occidentale, ou 
				les citoyens des pays du Tiers Monde qui ont été appauvris et 
				pillés par les organismes financiers prédateurs appartenant au 
				Premier Monde. 
				
				Les gouvernements occidentaux idiots ont surestimé leur 
				influence. Il n’y a aucune chance pour que l’hégémonie 
				américaine, rêve fantaisiste des néo-conservateurs, s’exerce sur 
				la Russie, la Chine, l����Inde, le Br��sil, l’Afrique du Sud, 
				l’Amérique du Sud, et l’Iran. Ces pays peuvent mettre en place 
				leur propre système de paiements et de finances international et 
				abandonner le standard du dollar quand ils le voudront. On se 
				demande pourquoi ils attendent. Le dollar américain est imprimé 
				en quantités incroyables et n’est plus qualifié pour être la 
				monnaie de réserve mondiale. Le dollar américain est au bord de 
				la dévalorisation totale. 
				
				Le sommet du G20 a clairement indiqué que le monde ne veut plus 
				accompagner les mensonges de l’Occident et ses méthodes 
				meurtrières. Le monde a saisi ce qu��est l’Occident. Chaque pays 
				comprend maintenant que les plans de sauvetage proposés par 
				l’Occident ne sont que des mécanismes de pillage des pays sauvés 
				et pour appauvrir le peuple. 
				
				Au 21e siècle, Washington a traité ses propres citoyens avec la 
				même façon dont elle traite les citoyens des pays du tiers 
				monde. Des trillions de dollars ont été distribués à une poignée 
				de banques, alors même qu’elles jetaient des millions 
				d’Américains hors de leurs maisons et saisissaient tous les 
				actifs restants des familles brisées. 
				
				Les entreprises américaines ont vu leurs impôts réduits à 
				presque rien, quelques-unes ne payant pas d’impôts du tout, 
				alors qu’elles offraient les emplois et les carrières de 
				millions d’Américains à des chinois et à des Indiens. Avec ces 
				emplois sont partis le PIB américain, l’assiette fiscale, et le 
				pouvoir économique, laissant les Américains avec d’énormes 
				déficits budgétaires, une monnaie avilie, et des villes en 
				faillite, comme Detroit, qui était autrefois la puissance 
				manufacturière du monde. 
				
				Dans combien de temps Washington abattra-t-il ses propres 
				sans-abri, ses affamés, et ses citoyens manifestant dans les 
				rues? 
				
				Washington représente Israël et une poignée de puissants 
				intérêts privés organisés. Il ne représente personne d’autre. 
				Washington est un fléau pour le peuple américain et une peste 
				pour le monde. 
				
				Paul Craig Roberts 
				
				
				http://www.paulcraigroberts.org/ 
				
				
				http://rt.com/news/g20-against-syria-strike-527/ 
				
				Article original en anglais : The 
				West Dethroned: Washington is “The Axis of Evil”, publié le 
				8 septembre 2013 
				
				
				Traduction : Avic 
				
				  
				
				  
				
				
				  Le Dr 
				Roberts fut 
				Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans 
				l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et 
				éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business 
				Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux 
				postes universitaires. Son dernier livre, The 
				Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of 
				the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/ 
				
				
				  
				  
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