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Pourquoi il n’y a pas d’intervention militaire Russe en Ukraine ?
Opinion du "soldat Shukov" (traduction d'un article russe du site 
http://worldcrisis.ru/crisis/1516927


Le niveau des analyses sur l'internet Russe est parfaitement décrit par l'analyste politique Simon Uralov : « Considérer que c'est uniquement nos collègues de Kiev qui sont devenus hystériquement sanguinaires est une erreur fondamentale. Parmi nos collègues de Moscou, beaucoup font la même erreur. »


Le propos de cet article est de sortir de cette hystérie afin de livrer une analyse froide de la situation en Ukraine.


Je vais commencer par des éclaircissements nécessaires sur plusieurs sujets émotionnellement importants :


Pourquoi il n'y a pas une intervention militaire russe ?


Si ce texte avait été écrit quelques jours plus tôt, une partie importante de celui-ci aurait été consacrée à expliquer que l'envoi des troupes en Ukraine aurait non seulement été inapproprié, mais totalement stupide, même après le référendum. Heureusement, le chef de la résistance à Slaviansk, Igor Strelkov, s'est chargé de cette tâche mieux que moi même : Dans son message vidéo il décrit clairement l'inertie pour une action réelle de la population locale de Lugansk et Donetsk pour protéger au mieux leurs intérêts contre la junte. Anticipant les arguments sur la participation au référendum, je m'empresse de dire que cocher une case sur un bulletin de vote est très certainement cool, mais ne permet pas « de faire tomber le régime » par une bande de bobos collectant des « Like » sur Facebook. Parce que un « Like » coché sur un bulletin ne change rien en lui même. Le référendum a été nécessaire mais pas une action suffisante.


Le Kremlin était-il préparé aux événements en Ukraine et comment il improvise maintenant ?


Je vous conseille de lire le télégramme de Wikileaks à l'adresse suivante
https://wikileaks.org/plusd/cables/08MOSCOW265_a.html , dans lequel on voit que Kremlin avait clairement averti les Américains en 2008 du scénario qui se déroule aujourd'hui : "Les experts nous disent que la Russie est particulièrement inquiète des fortes divisions en Ukraine sur son adhésion à l'OTAN, avec énormément de la communauté ethnique russe qui est contre, ce qui pourraient conduire à une importante scission, avec violence ou au pire, une guerre civile. Dans cette éventualité, la Russie aurait à décider s'il convient d'intervenir ; une décision que la Russie ne veut pas avoir à prendre". 


Il est logique de supposer qu'un tel développement pour le Kremlin n'était pas une surprise et nous sommes maintenant dans un scénario désagréable mais plus ou moins travaillé, une sorte de "Plan E". 


Pour bien comprendre ce que le Kremlin va faire, laissons-nous formuler les objectifs : 


Ne pas permettre l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN. 
Ne pas permettre la mise en place et la stabilisation en Ukraine d'un régime Russophobe, ce qui implique sa dénazification. 
Ne pas permettre un génocide de la population Russe du Sud-Est.


Idéalement, il faut mettre en œuvre ces 3 objectifs tout en évitant de briser l'économie Russe pendant sa réorientation vers l'Asie, et en même temps empêcher les Américains de sauver leur économie finissante au dépens de l'UE.


Comment atteindre ces objectifs ? 


Prenons le scénario le plus simple, et voyons ses faiblesses et ses conséquences négatives :


L'armée Russe rentre donc en Ukraine, arrive à Kiev en quelques jours et s'empare de toute l'Ukraine. Les "Patriotes" jubilent et défilent à Khreschatyk, etc.


On pourrait penser que les 3 objectifs sont atteint, mais les problèmes suivants vont émerger :


1 - Dans l'UE, où les élites industrielles font tout pour retarder voire geler toutes sanctions, le « parti de la guerre » (c'est à dire le parti des USA, ou celui de la « Pax Americana » ) triomphe clairement. On applique les sanctions réelles et maximales contre la fédération de Russie, avec les effets les plus négatifs principalement sur l'économie Européenne elle-même, qui tomberait immédiatement dans la récession. Pas de quoi se réjouir.


Dans ce contexte, les Américains arriveraient facilement à imposer la signature de leur version du partenariat transatlantique sur le commerce et l'investissement (TAFTA), ce qui transformera toute l'Europe en appendice de l'économie Américaine. Les négociations ont lieu en ce moment même, et pour les Américains, l'entrée des troupes Russes en Ukraine serait un formidable cadeau. Les sanctions contre la Russie mettraient les affaires Européennes dans le cercueil, et l'abolition des barrières commerciales avec les US planteront le dernier clou. Ce que nous aurons à la sortie : une UE dans un état comparable à une sortie de guerre, et les États-Unis tout de blanc vêtu, auront gaiement absorbé tout le marché Européen sur lequel ils n'ont pas et n'auront plus jamais de concurrent. La fédération de Russie ne sera guère mieux. Il ne vous semble pas que quelqu'un dans cette situation est un pigeon, et ce quelqu'un ce n'est pas les USA ? A ce propos, il ne faut pas prendre en compte l'argument que les politiciens Européens ne feront pas leur propre suicide économique. Les Euro-Bureaucrates sont capable de faire pire, comme on le voit en pratique.


2 - Outre le fait que le Kremlin rendrait service à Washington, il faudra voir ce que la Russie deviendra elle-même.


Si des sanctions contre la Russie arrivent avant que le méga contrat gazier de 30 ans avec la Chine soit signé, cette dernière sera en mesure de négocier un prix avec une position de force . En fait, en position d'exercer un chantage, ce que la Chine d'ailleurs montre mais pas de manière très évidente. 


Si les sanctions contre la Russie arrivent avant que le méga contrat pétrolier soit signé avec l'Iran, par lequel Rosneft serait en mesure de contrôler 500.000 barils supplémentaires de pétrole par jour, l'Iran serait en mesure de négocier un prix avec une position de force. 
Toutes les tentatives ultérieures pour construire quelque chose, jusqu'aux simples livraisons et produits d'importations nécessaires seront très, très chères. 


Si les sanctions sont décidées avant la signature de l'accord sur la création de la Communauté économique Eurasienne, imaginez de quels atouts Loukachenko et Nazarbaïev disposeront pour tordre le bras de Poutine pendant les négociations. Encore un peu plus et Moscou devra payer son propre pétrole afin de créer la Communauté économique Eurasienne. 


3 - La fédération de Russie devra assumer elle-même le redressement de l'économie Ukrainienne, sa dénazification et lutter contre les groupes compacts des nazis Ukrainiens, soutenus par les étrangers.


En somme, il est clair que dans ce scénario , les gagnants sont les États-Unis et la Chine. Et La Russie restera avec un profond sentiment de satisfaction morale, des problèmes économiques, et les injures futures des « véritables Ukrainiens » qui seront malheureux de leur "vie sous occupation." 


Comment disposer dans le temps les jalons de nos faiblesses:


contrat de gaz avec la Chine - Mai-Juin (! 21 mai signé) 

contrat de pétrole avec l'Iran – cet été (C'est pourquoi les États-Unis ont levé l'embargo, car Rosneft travaille fortement avec BP, mais pas avec Exxon Mobil. Où va couler le Pétrole ? En Chine). 

Important ! Les élections au Parlement européen ont donné beaucoup de voix à des eurosceptiques alliés de la Russie. Après l'élection, il y aura une autre commission Européenne avec laquelle il sera beaucoup plus facile de travailler - 25 mai. Encore plus important ! Le contrat de gaz avec la Chine est signé, et les députés nouvellement élus seront plus souple envers le projet de pipeline South Stream. 
Obtention de tous les documents / permis / etc pour la construction de South Stream – Mai.


C'est ce qu'on voit à l’œil nu. Mais il y a d'autres aspects qui sont très importants, qu'il est difficile d'intégrer dans un calendrier précis : 


La transition vers les contrats en roubles pour l'énergie. Le Pétrole et le gaz ce n'est pas les patates, il y a des contrats à long terme qu'on ne peut pas changer unilatéralement. Il faudra beaucoup de travail pour les remplacer par les nouveaux, plus modifier les contrats en cours.


Transition vers les cours en roubles pour l'énergie (pour la bourse en roubles) sur les marchés russes - c'est un travail d'enfer, au moins parce que personne jusqu'à présent n'as jamais fait quelque chose d'identique. 
Système de paiement en propre. 
Préparation à la substitution des importations ou amélioration du travail avec les fournisseurs Asiatiques (pas en mode d'urgence) 

Cette liste n'est pas exhaustive, c'est ce que je vois moi, et le Kremlin également sur des horizons beaucoup plus larges. 


Maintenant, il faut ajouter les initiatives intéressantes du ministère russe des Affaires étrangères, qui n'est pas resté assis les bras croisés. Par exemple, le vice-ministre Karasin s'est rendu le 6 mai à Doha et a rencontré toutes les élites Qatari. Les résultats ont été à mon avis, choquant. Selon le ministère des Affaires étrangères, l'émir du Qatar a déclaré qu'il apprécie la "politique régionale convaincante et cohérente de la Fédération de Russie", ce qui était inattendu de la part d'un pays qui n'est pas seulement un simple allié des États-Unis mais la branche politique de Exxon Mobil dans le Moyen-Orient, et également un opposant à 100% de la Fédération de Russie en Syrie. Mais la chose était bien simple : En effet, ce rêve américain de fournir au monde entier un gaz pas cher est une sentence de mort pour le Qatar et ses élites. Sans les prix du gaz ultra-haut, le Qatar ne perd pas seulement l'espoir d'une grandeur régionale, mais devient un poids mort. Doha s'oriente très vite et commence à proposer des choses intéressantes : "Dans le même temps, l'accent a été mis sur l'accélération de la coordination dans le cadre du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)". Où se tiendra le prochain sommet ? Il se tiendra au Qatar, quelle coïncidence ! Le FPEG est une organisation qui comprend des pays comme la Russie, l'Iran, le Qatar, le Venezuela, la Bolivie et d'autres exportateurs, que pendant une longue période le Kremlin a tenté en vain de transformer en équivalent gazier de l'OPEP. Il est possible que ce soit maintenant l'heure de gloire pour un cartel du gaz. Pour la première fois, les trois principaux exportateurs de gaz : la Russie, le Qatar, l'Iran ont des intérêts très similaires et peuvent travailler ensemble du même coté de la barricade, pour se partager et contrôler le marché du gaz liquide et de pipeline. Un tel cartel du gaz, même dans un format réduit (seulement la Fédération de Russie, Qatar, Iran) contrôlera au moins 55% des réserves de gaz du monde et aurait un sérieux moyen d'influencer fortement les marchés de l'énergie de l'UE et de l'Asie. Bien sûr, un tel projet soulèvera de nombreux problèmes, il rencontrera des obstacles, personne n'as la garantie que tout fonctionnera, mais il est important de voir que Moscou cherche activement des opportunités pour obtenir les avantages stratégiques supplémentaires dans la lutte contre les États-Unis. 


J'espère qu'il est clair maintenant pour quelle raison le Kremlin essaie de gagner du temps en Ukraine et pourquoi c'est important.


Mais revenons aux problèmes directement liés à l'Ukraine et notons que même la mise en œuvre de tous ces projets importants en politique étrangère n'aideront pas à la dénazification de Kiev, et faire en sorte que les troupes Russes ou l'armée rebelle de la Nouvelle Russie (Novorossia) soit accueilli joyeusement au minimum jusqu'à aux régions du centre. Si l'armée de Novorossia a des problèmes de mobilisation à Lugansk et à Donetsk, travailler avec les régions encore plus zombifiée sera très, très difficile. Cependant, il semble que il viendra sur le terrain au côté de la Fédération de Russie le colonel « Famine » et les forces spéciales « Giperok » (« Hyperinflation »), ce qui changera radicalement l'équilibre des forces.


L'économie Ukrainienne est finie. Les semis de printemps ont été catastrophiques, les cultures de légumes ont été détruites par le gel, l'absence de crédit, les problèmes de gaz, la hausse des prix du carburant, on peut dire sans risque que pour l'économie arrivera un petit animal polaire qui sera très dodu et très fourré (NDLT : C'est un jeu de mot, « fourré » et « dodu » étant dans l'acception péjorative argotique, ai-je besoin de faire un dessin ...). Personne ne voudra donner de l'argent à la junte, pas même le FMI qui a promis quelque chose comme 17 milliards (soit 50% exactement de ce dont l'Ukraine a besoin pour cette année), et dans le contrat il y a une fausse excuse « si Kiev ne contrôle pas toutes les régions, Kiev ne recevra pas un sou ». La famine, le froid et l'hyperinflation (causée par la chute de la hryvnia) travailleront activement à affaiblir la junte et remettront en place la cervelle des « véritables Ukrainiens ». Il n'aimeront bien évidemment pas la Russie, mais ce n'est pas nécessaire. Il suffit qu'il se souviennent de la période Ianoukovitch comme d'un rêve enchanté désormais inaccessible. Le chaos inévitable et l'effondrement total des structures sociales, couplé avec une guerre civile de faible intensité sera une garantie que l'OTAN ne prendra pas l'Ukraine parce que l'Europe sera prête à "se coucher sur les rails" pour empêcher ça, et aux États-Unis les politiciens plus ou moins modérée ne permettront pas de faire le pas qui de toute évidence ne les conduirait pas à une victoire, mais à une guerre nucléaire. 


De plus, dans le contexte d'un effondrement économique total, les mineurs, les métallurgistes et les autres camarades qui sont maintenant fermement collées à leur emploi de peur de le perdre et espérant "s'en tirer avec sa cabane au bord du précipice", n'auront plus une telle possibilité. Ils devront participer sous une forme ou une autre aux problèmes politiques et économiques de la Nouvelle-Russie. Et ils devront probablement le faire arme à la main.


Dans le même temps, la junte prénommée Porochenko et cornaquée par l'Union européenne aura une forte stimulation de négocier avec Moscou, faire des concessions, et proposer des compromis. La nouvelle Commission européenne qui a besoin de paix à l'Est et d'un transit stable de gaz poussera Porochenko dans cette direction. Dans la même direction, Porochenko sera poussé par les bouleversements sociaux provoqués par la le colonel Famine et l'agent saboteur Hyperinflation. 


Tous ces facteurs additionnés ouvriront pour le Kremlin de grandes opportunités pour modeler l'ancienne Ukraine en quelque chose qui correspond aux intérêts de la fédération de Russie. Et c'est précisément ce scénario qu'essaie d'éviter les États-Unis, qui ont des motifs sérieux pour envenimer ce conflit en utilisant la troupe et provoquant des bains de sang massif.


Si on additionne le temps nécessaire pour que le colonel Famine agisse, ainsi que le temps requis pour résoudre les problèmes en matière de politique extérieure dans le sens d'établir un travail avec la Chine, avec l'Iran, de dédollariser, de substitution des importations, etc, on peut très grossièrement arriver à la conclusion qu'il y aura besoin entre 5 et 9 mois (soit ce le fameux Décembre que Ianukovitch voulait négocier) pour avoir des solutions possibles à la crise Ukrainienne et sur les autres questions qui soit à l'avantage maximal pour la Russie.


Pendant cette période, il faut entretenir au minimum l'Ukraine en état de Guerre Civile (C.A.D soutien de la République Populaire de Donestk (DNR) et République Populaire de Lugansk (LNR), mais il n'est pas nécessaire de prendre Kiev trop rapidement, pour ne pas créer de problèmes inutiles), et idéalement combiner la guerre civile à des négociations prolongées et permanentes en Ukraine, avec la participation d'observateurs internationaux, quelque chose comme un format 2 + 4, par exemple Porochenko, Tsarev + Russie, UE, OSCE, et États-Unis. 


La touche finale.


Ces derniers mois, les États-Unis ont fortement freiné le travail de la planche à billet, réduisant l'injection de capitaux de 85 à 55 milliards de dollars par mois (pour faire simple). Beaucoup de personnes attendent (par exemple 
http://www.reuters.com/article/2014/04/27/us-usa-fed-idUSBREA3Q08920140427) , que la machine s'arrête complètement à la fin de cette année.Toujours le fameux Décembre. Cela est dû au fait que, bien que le dollars soit la principale monnaie internationale, l'imprimer sans fin est impossible. Selon diverses estimations, les États-Unis ont presque entièrement épuisé « la source de stabilité » du dollar, qui permettait de jouer au gamin avec l'imprimante. De plus, l'effet secondaire inévitable de ces jeux est la réduction du taux des obligations Américaines, qui d'une main aide Washington à payer moins pour sa dette, mais de l'autre main étouffe le système de pensions et d'assurances Américaines, qui repose sur l'attente de rendements très différents des portefeuilles obligataires. Grosso modo vers la fin de l'année, les États-Unis auront le choix entre faire sauter leur système social afin d'imprimer toujours plus de billets, ou de réduire considérablement leurs appétits afin de conserver une certaine chance de stabilité chez eux. A en juger par la réduction de la quantité de dollars injectés dans le système, Washington a décidé que la prévention d'une explosion sociale chez eux est plus important que les ambitions de politique extérieure. 


Maintenant que les puzzle est complet, faisons nos pronostics :


* L'Amérique va essayer par tous les moyens d'aggraver la crise en Ukraine, afin d'affaiblir la Russie et tentera de de faire coucher tout le marché Européen avant de devoir fermer la planche à billet.


* Le Kremlin va essayer de transformer la crise Ukrainienne d'une phase aiguë vers une phase chronique – Guerre civile plus les négociation de basses intensités sur fond d’effondrement économique de l'Ukraine. Dans le même temps, le Kremlin va utiliser le temps pour se créer des conditions les plus confortables pour une transition vers une confrontation brutale avec les États-Unis – Dédollarisation, collaboration avec la Chine, l'Iran, le Qatar, création de la Communauté Économique Eurasienne, etc 


* Fin complète de la crise - Décembre 2014, peut-être plus tôt si les US arrêtent d'essayer de l'aggraver. 


* Et si ils ne veulent pas arrêter de l'aggraver ? - Alors ... guerre ... grande guerre pour les ressources, car le boom sur le gaz de schiste n'était qu'une bulle ordinaire. sur ce sujet en détail dans l'article de William Engdahl "Washington shale boom – bust" 
http://journal-neo.org/2014/05/12/w..

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EupEZEFVkZlUzwrmCZ.shtml

 

 

 

 زنده باد آزادی    زنده باد برابری    زنده باد همبستگی و هم یاری

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این کتاب به زبان فراسه با این نام  (Le défi est lancé!Manifeste du Communisme) و به وسیلۀ (Edition Baudelaire) و نوشتۀ (Mehdi Shohrati) چاپ و منتشر شده است. این کتاب را می توان مجانی از آدرس زیر بصورت پ. د. ف. بدست آورد. 

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